5 conseils pour accueillir votre stagiaire
Ça y est, c’est dimanche soir, veille de son premier jour de stage. Le stagiaire n’arrive pas à dormir, stresse jusqu’à cogiter dans son lit, se pose des questions existentielles : pourvu que les collègues soient sympas ? Avec qui va-t-il manger le midi ? Est-ce qu’il va s’ennuyer toute la journée ? Est-ce que son travail sera reconnu ? Pourtant, le stagiaire est plein de bonne volonté, blindé de modestie et prêt à s’investir à fond dans ses missions.
Si vous ne saviez pas qu’un stagiaire motivé est un appui de choc dans votre travail quotidien (en vue de votre future promotion), voici nos 5 conseils pour accueillir comme il se doit votre stagiaire.
1) S’il vous plait, pas de tuteur « commis d’office » :
Avant même de penser à l’arrivée du stagiaire, il est très important de penser à votre rôle, oui vous tuteur (évitez d’employer ce mot, sauf si vous faites du jardinage). Le bien-être et par prolongement l’efficacité du stagiaire dépendra clairement de vous. Cette fonction doit reposer dans le meilleur des mondes sur le volontariat et les compétences d’encadrement et de transmissions des savoirs. Oui rien que ça !
2) Préparez l’arrivée de votre stagiaire :
« Il me semblait que tu arrivais le… ». Stop ! L’arrivée du stagiaire est primordiale et souvenez-vous qu’il a très peu dormi la nuit dernière. Si en plus son accueil est zappé, vous imaginez bien la facilité que vous aurez à le faire travailler efficacement les prochains jours. Vous n’imaginez pas ? C’est normal.
N’hésitez pas à préparer un « petit » pot d’arrivée et à le présenter à l’équipe. Cette étape sera le meilleur moyen de le connaître, de le mettre à l’aise et de casser le formalisme important en début de stage.
3) Il est en formation : donnez-lui du temps ! (et un espace de travail)
Combien de stagiaires se sont sentis oppressés voire agressés (sans exagérer) dès les premiers jours par les collaborateurs. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne sont pas encore opérationnels et adaptés à leur nouvel environnement de travail. Déjà une semaine qu’il est arrivé que vous aimeriez qu’il gère les photocopies, l’accueil, le téléphone, le café ? « What Else » George ?
Vous avez mis des mois voire des années à vous adapter aux méthodes de travail de votre N+1. Lui, devra mettre quelques semaines pour s’adapter aux vôtres. Pensez-y !
Observez ses capacités et ses limites et donnez-lui les outils pour apprendre.
4) Faites-lui confiance et responsabilisez-le :
Malgré sa faible expérience, penserez-vous, sachez que le stagiaire veut des responsabilités. Il n’y a rien de plus motivant pour lui que d’avoir un véritable rôle tout au long de son stage. Le responsabiliser vous aidera également à le faire monter en compétences et qui sait, peut-être vous sollicitera-t-il pour vous aider voire vous surpasser ? N’hésitez pas à vous inspirer des bonnes pratiques d’entreprises les mieux notées par les stagiaires dans le Classement des Happy Trainees.
5) Usez du feedback avec votre stagiaire :
Réaliser une tâche sans avoir de retour sur cette dernière est très peu apprécié chez la génération Y et encore moins de la génération Z maintenant. Rappelez-vous qu’elle est une spécialiste de la communication, de l’échange et de la culture du feedback. Usez du feedback formel et informel et organisez des points réguliers pour contrôler son travail et l’aider à l’améliorer.
Nous avons tous été stagiaire un jour et des premières expériences difficiles peuvent nous rendre insupportables à l’avenir, tel le bizuté qui devient bizuteur. Mais rien n’est perdu. Si vous avez lu cet article et je sais que vous l’avez lu, c’est que vous pensez déjà au bien-être de vos futurs stagiaires. Croyez-nous, vous ferez plus d’un heureux.
Et si vous, étudiants, vous n’êtes pas convaincu de l’utilité des stages, on va vite vous faire changer d’avis avec cet article : non, les stages ne sont pas inutiles !